
Prieuré du XVIème siècle, reconstitué par le R.P. Lemerre, dominicain, dans une vieille ferme qu 'il donna à la ville en 1935. Ouvert au public le 1 juin 1939. Le Père Lemerre, à partir de ses collections d'art médiéval et Renaissance a reconstitué ici une demeure aisée, de type principalement de la fin du XVIème siècle. La "librairie", la chambre et son mobilier Renaissance, la salle à manger (étains anciens, coqs de clochers) et la cuisine avec son mobilier et ses objets domestiques. Oratoire, sacristie, et chapelle (bel autel en bois sculpté polychrome, stalles en chêne sculpté) et chambre à coucher.Ce bâtiment est une ancienne ferme. Il est acheté en 1918 par un Dominicain, le père Alfred Lemerre. Homme d’une grande culture, il s’intéresse au renouveau de l’Art sacré. C’est ainsi qu’il est un des principaux acteurs du choix, pour la future église Sainte-Jeanne-d’Arc, d’un architecte, Jacques Droz, d’un plan et de techniques résolument modernes (la construction en béton armé) qui feront de cet édifice novateur un chef d’œuvre de l’Art déco. Mais le père Lemerre est aussi un grand amateur d’art ancien. Il rassemble une remarquable collection de meubles et œuvres d’art de la fin du Moyen-âge et de la Renaissance qu’il installe dans sa villa. Léguée à la ville de Nice, la maison, qui n’a de prieuré que le nom en rapport avec l’état de son fondateur, est aujourd’hui un petit musée fort original.
Ainsi, en parcourant les rues pentues de cette colline si diverse, en marchant dans l’antique chemin en calade de la villa Arson, on peut espérer retrouver, au détour d’un jardin parfumé, un peu de la mémoire de ce que fut cette Nice campagnarde.

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